Ces derniers mois, le mazout et le gaz ont fait pleinement honneur à leur réputation de sources d’énergie au prix instable. D’ailleurs, pour protéger notre climat, nous sommes appelés les éliminer en les remplaçant par des énergies renouvelables qui ménagent l’environnement. Le bois-énergie joue un rôle important à cet égard, ce qui se justifie: en effet, les chauffages au bois émettent nettement moins de poussières fines que par le passé.

Davantage de bois-énergie signifie moins de poussières fines. Ce constat apparemment paradoxe est le résultat d’une évolution positive de la dernière trentaine d’années. Les émissions de poussières fines annuelles produites par les chauffages au bois ont diminué de 7000 tonnes en 1990 pour atteindre environ 2000 tonnes aujourd’hui. Durant la même période, la production d’énergie a augmenté d’environ 70%, passant de 30 à 50 pétajoules. Ce développement est attribuable à trois facteurs: la technologie améliorée des systèmes de chauffage au bois, les valeurs limites pour les fines sans cesse renforcées par l’ordonnance sur la protection de l’air OPair, et enfin la diffusion à grande échelle d’informations sur l’exploitation correcte des petits chauffages à bûches. Les émissions prétendument élevées ne valent donc plus comme argument contre le bois-énergie, notre ressource indigène, climatiquement neutre et renouvelable.