Image Hector Egger Holzbau AG

La troisième Biennale du design de Zurich a attiré plus de 5 000 visiteurs au cours de la deuxième quinzaine d’août. Douze ouvrages traitent de l’upcycling, de la conception algorithmique, des mondes animaux numériques, de la protection des données et de la réalité virtuelle. La vedette en bois du spectacle était un escalier habilement tissé dans l’infini : l’installation « Infinity », une invitation intégrée à penser et à agir en cycles.

Cette sculpture fascinante exploite les possibilités techniques actuelles du bois comme matériau de construction et se concentre sur son importance écologique. Les deux ponts praticables, qui s’enjambent et se croisent, forment le symbole de l’infini vu à vol d’oiseau. En marchant sur la boucle sans fin en trois dimensions, de nouvelles perspectives sur la sculpture, les conditions de l’emplacement et donc aussi sur les profondeurs du sens de l’origine, de l’éphémère et de l’infini surgissent à chaque tour.

Puisque la boucle devait être réalisée sans support, elle devait être conçue statiquement comme un pont. Un programme spécial a été utilisé pour vérifier la capacité de charge sur la base des données CAO tridimensionnelles. Les courbes ont été divisées en segments et les pièces individuelles ont été préfabriquées à l’aide d’une machine de menuiserie de la taille d’un camion. La structure peut être assemblée à partir d’éléments pesant jusqu’à deux tonnes en moins d’une journée.

‹Infinity› a été créé à partir de bois d’épicéa issu de forêts gérées durablement. Après ses débuts à Zurich, l’installation partira en tournée et sera présentée dans divers endroits en Suisse. Après ce voyage, l’installation sera démontée et les matériaux utilisés comme matériau de construction. Les restes sont convertis en chaleur neutre en CO2 dans le réchauffeur de copeaux. C’est ainsi que fonctionne l’économie circulaire avec le bois.


Images : Hector Egger Holzbau AG
 
Mehr als 5000 Besucherinnen und Besucher hat die dritte Design-Biennale in Zürich in der zweiten Augusthälfte angezogen. Zwölf Werke befassten sich mit Upcycling, algorithmischer Gestaltung, digitalen Tierwelten, Datenschutz oder virtueller Realität. Hölzerner Star der Schau war eine kunstvoll ins Unendliche geflochtene Treppe: die Installation ‹Infinity›, eine gebaute Aufforderung zum Denken und Handeln in Kreisläufen.